basilique-cathédrale - Cathédrale Marie-Reine-du

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basilique-cathédrale - Cathédrale Marie-Reine-du
BASILIQUE-CATHÉDRALE
et
Saint-Jacques-le-Majeur
3 - LA BIENHEUREUSE MARGUERITE D'YOUVILLE
Marguerite d'Youville, était la fondatrice des Sœurs de la Charité
de Montréal, mieux connues sous le nom de «Sœurs grises». Nous
la voyons, ici, chantant le Te Deum, durant l’incendie de son
hôpital, le 10 mai 1765.
7 - LE MARTYRE DES PÈRES JEAN DE BRÉBEUF
ET GABRIEL LALEMANT
On est au pays des Hurons qui tourmentent les missionnaires
jésuites, dont le Père Jean de Brébeuf, vu ici, les mains attachées
à un poteau.
14 - JEANNE MANCE ET LES HOSPITALIÈRES
DE SAINT-JOSEPH, 1659
Nous sommes à la porte du premier hôpital de
Montréal, fondé par Jeanne Mance, une des fondatrices de Montréal. Nous voyons, ici, une hospitalière
lui amener un enfant malade.
4 - LA CHAPELLE MORTUAIRE DES ÉVÊQUES
8 - LA PREMIÈRE MESSE CÉLÉBRÉE À MONTRÉAL,
LE 18 MAI 1642
Le jésuite Barthélemy Vimont célèbre la première messe à
Montréal en présence de Paul de Chomedy, Sieur de Maisonneuve et de Jeanne Mance. Ce tableau, de l’artiste Ernest Laurent,
a été offert à Mgr Paul Bruchési par le Gouvernement de la
République française.
15 - LE BAPTISTÈRE
Le sacrement du baptême est célébré dans cette petite chapelle.
Les fonts baptismaux, en marbre, sont surmontés d'un imposant
crucifix, en stuc, sculpté par Philippe Hébert. Cette sculpture
représente une œuvre majeure de la statuaire religieuse québécoise.
Une restauration de la Cathédrale, commencée en 1955, a été
terminée en 1960. Une autre restauration est en cours.
Le 14 mai 2006, la Comission des lieux et monuments historiques du Canada a reconnu l’importance historique et architecturale nationale de la
Basilique-Cathédrale Marie-Reine-du-Monde.
9 - LA STATUE DE MARIE, REINE DU MONDE
Au fond de l'abside, se trouve une statue conçue et sculptée par
Sylvia Daoust, une artiste canadienne. Cette œuvre représente
Marie, Reine du Monde, patronne titulaire de la BasiliqueCathédrale de Montréal.
Boulevard René Lévesque
À L’INTÉRIEUR DE LA CATHÉDRALE
1 - LA CHAPELLE MORTUAIRE DES ÉVÊQUES AUXILIAIRES
En pénétrant dans la Cathédrale par la porte centrale, on découvre, à gauche, une nouvelle chapelle mortuaire pour les évêques
auxiliaires. Construite en 2005, elle pourra recevoir la dépouille
de quinze évêques. Sa construction s’imposait puisqu’il ne restait
que deux caveaux, réservés pour les archevêques, dans la première chapelle mortuaire des évêques.
2 - LES ZOUAVES PONTIFICAUX
En 1867, le patriote italien Guiseppe Garibaldi dirige une expédition contre les États pontificaux, afin de les rattacher au
royaume d’Italie. Des troupes sont levées dans plusieurs pays
catholiques pour défendre les droits sacrés de l’Église et de
son chef. En 1868, Mgr Ignace Bourget inspire 507 zouaves canadiens - dont les noms sont gravés en lettres dorées sur les
tablettes de marbre - de participer à la défense de Rome. Leur
devise était : «Aime Dieu et va ton chemin». Le tableau peint par
Lionel Royer, en 1885, représente le Colonel Athanase de
Charette, commandant des zouaves pontificaux.
Siège archiépiscopal
de Son Excellence Le Cardinal Jean-Claude Turcotte,
neuvième évêque, septième archevêque
du diocèse de Montréal
Les Tableaux historiques
Les arcades du transept et des bas-côtés de la Cathédrale sont
ornées de tableaux relatant l'histoire de la fondation de
Montréal. Ces tableaux, à l'exception de celui qui a été peint par
Ernest Laurent (voir 8), sont l’œuvre d'un artiste de chez nous,
Georges Delfosse.
La chapelle se trouve à gauche de la nef, vers le milieu de l'église.
Aménagée au cours des années 1931-1933, elle reçoit la
dépouille des archevêques et des évêques de Montréal : du côté
droit, les évêques titulaires; du côté gauche, les évêques
auxiliaires.
Les murs et le plancher sont en marbre italien et en mosaïque.
Au centre, se trouve le mausolée de Mgr Bourget, œuvre exécutée à Rome. Cependant, il ne contient pas la dépouille de Mgr
Bourget, qui repose dans une crypte, sous un des piliers de la
Cathédrale. Le magnifique bas-relief en bronze, au-dessus de
l'autel, représente Saint-Pierre de Rome.
5 - LA BIENHEUREUSE MARGUERITE BOURGEOYS
Au pied d’une des tours sur le terrain des Messieurs de SaintSulpice, Marguerite Bourgeoys, la fondatrice des Sœurs de la
Congrégation de Notre-Dame, est assise, avec ses élèves amérindiens, en 1694.
6 - LE BALDAQUIN
Sous la coupole, on trouve une
reproduction du célèbre baldaquin de Gian Lorenzo Bernini
à la basilique Saint-Pierre de
Rome. Cette œuvre, exécutée
par Victor Vincent, à Rome en
1900, est en cuivre rouge. Il est
travaillé à la main et orné de
feuilles d’or. Les anges, les guirlandes et les insignes de la
papauté ont été sculptés par
Olindo Gratton vers 1910 ou
1911. Ce baldaquin a été offert à
la Cathédrale par les Messieurs
de Saint-Sulpice.
10 - LA CONSÉCRATION DU PROJET DES ASSOCIÉS
DE MONTRÉAL
Le 3 février 1641, à la cathédrale Notre-Dame de Paris, des
nobles dames, des seigneurs, et des prêtres, ayant rêvé de fonder
une ville du nom de Ville-Marie (aujourd’hui Montréal) dans une
île du Canada sauvage, assistent à une messe, présidée par
M. Jean-Jacques Olier, fondateur des Sulpiciens, afin de mettre
leur «folle entreprise» sous la protection de la Vierge Marie.
11 - LA PREMIÈRE MESSE À LA RIVIÈRE DES-PRAIRIES
Le 24 juin 1615, le Père Denis Jamay, un récollet, célèbre la première messe à la Rivière-des-Prairies. Le Père Joseph Le Caron
tient le bord de sa chasuble. Samuel de Champlain, le fondateur
de Québec, est au centre.
12 - LE MARTYRE DU PÈRE NICOLAS VIEL
ET DE SON DISCIPLE AHUNTSIC, 1625
Ce tableau nous mène au Sault-au-Récollet. Il représente le Père
Viel et trois Hurons descendant les rapides, en canot. Son
disciple Ahuntsic, est déjà dans l'eau. Un des amérindiens le
repousse avec son aviron. Un autre, saisissant le récollet,
s’apprête à le précipiter dans les flots.
13 - LA CHAPELLE DE L’ASSOMPTION
La chapelle de l’Assomption, ou la chapelle des mariages, se situe
à la droite de la nef. Dès l'entrée de la chapelle, on aperçoit le
magnifique retable en bois sculpté. Il est
recouvert de feuilles dorées, et orné au
centre d'une toile représentant l'Assomption de la Vierge Marie. Le retable a été
créé, vers 1635, par un moine espagnol à
l'abbaye des Bénédictins à Bellelay, en
Suisse où il demeura jusqu'au début du
XIXe siècle. Lorsque des représailles
religieuses forcèrent les moines à se disperser, ils vendirent le retable. Au début
du XXe siècle, l'architecte-restaurateur
autrichien Rodolphe Messmer découvrit le
retable à l'église de Suarce, en France. En
1994, Bruno Messmer l’a offert à
l'Archevêché de Montréal. Les vitraux sont
dédiés aux chevaliers de l’Ordre de Malte.
Le Grand Orgue
Le grand orgue Casavant de la
Basilique-Cathédrale Marie-Reinedu-Monde a été inauguré le 22 septembre 1893. L’instrument comptait
alors 56 jeux répartis sur trois
claviers et un pédalier. En 1951, la
maison Casavant l’a reconstruit
portant l’instrument à 76 jeux
répartis sur quatre claviers et un
pédalier. En 1995-1996, une restauration pour remédier aux déficiences techniques de l'instrument a
été réalisée par la maison GuilbaultThérien de Saint-Hyacinthe. Depuis,
l'orgue compte 93 jeux répartis sur
quatre claviers et un pédalier.
La Cathédrale Saint-Jacques
Le 1er janvier 1955, la BasiliqueCathédrale de Montréal a pris le
nom de Marie-Reine-du-Monde.
Antérieurement, elle était connue
uniquement sous le nom de SaintJacques-le-Majeur. C'est pourquoi
les phrases latines, en grandes lettres dorées, tirées de l’Évangile, et
qui ornent la voûte, se rapportent à
la vie de l'apôtre Jacques.
À L’EXTÉRIEUR DE LA CATHÉDRALE
Les textes dans la nef :
Côté du tabernacle : «Celui-ci fut
l'un des trois apôtres que le
Sauveur aima d'un amour de
prédilection. Il convertit à la foi
chrétienne plusieurs habitants de
la Judée et de la Samarie».
Côté de la cathèdre : «Il en
convertit aussi en Espagne.
À Jérusalem, il fut condamné à
mort. Il était ainsi le premier des
apôtres à répandre son sang au
nom de Jésus».
Les textes dans les transepts :
Empruntés à l'Évangile, ces textes
nous rappellent la mère de Jacques
et de Jean demandant à Jésus que
l’un de ses fils siège à sa droite et
l’autre à sa gauche dans son
Royaume. Du côté de la cathèdre :
«Répondant, Jésus leur dit : Vous
ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe
que je vais boire» ? Ils répondirent :
«Nous le pouvons». Du côté du
tabernacle : «Vous boirez ma
coupe. Quant à siéger à ma
droite, il ne m'appartient pas de
vous l’accorder : ce sera donné
à ceux pour qui mon Père l’a
préparé».
Les autres textes :
Ces deux textes suivants, de l’Évangile, relatent la vocation de saint
Pierre, chef des apôtres :
À l'intérieur de la coupole : «Tu
es Pierre, et sur cette pierre je
bâtirai mon Église, et les portes de
l'Enfer ne prévaudront point
contre Elle; et je te donnerai les
clefs du Royaume des Cieux».
Autour de l’abside : «Tout ce que
tu lieras sur la terre sera lié aux
cieux et tout ce que tu délieras sur
la terre sera délié aux cieux. Pais
mes brebis».
À la base de la coupole : Ce texte
est à la louange de Dieu : «Saint,
Saint, Saint, le Seigneur, celui qui
est, qui était et qui vient».
LES STATUES DE LA FAÇADE DE LA CATHÉDRALE
Les statues surplombant la façade de la Cathédrale ont été sculptées entre 1892 et 1898 par Olindo Gratton. Contrairement à
celles de Saint-Pierre de Rome, qui représentent le Christ et les
douze apôtres, celles-ci représentent le saint patron de chacune
des paroisses qui les ont offertes au diocèse. De gauche à droite :
saint Antoine de Padoue, saint Vincent de Paul, saint Hyacinthe,
saint Thomas d'Aquin, saint Paul, saint Jean, saint Jacques, saint
Joseph, saint Jean Baptiste, saint Patrick, saint Ignace, saint
Charles Borromée et saint François d'Assise.
LE MONUMENT DE MONSEIGNEUR IGNACE BOURGET
Ce monument, œuvre du
sculpteur Philippe Hébert, fut
inauguré le 24 juin 1903 par
Monseigneur Paul Bruchési. La
statue principale, en bronze, a
été coulée à Bruxelles, tandis
que les bronzes des bas-reliefs
ont été coulés à Paris. Le
piédestal est en granit gris.
Au bas de la statue, on trouve
deux figures allégoriques représentant les vertus de charité et
de religion. À la base du
piédestal, deux petits basreliefs représentent des scènes de la vie de Mgr Bourget : l’un le
montrant en visite au camp des zouaves canadiens, non loin de
Rome et l’autre s'appuyant au bras du colonel Athanase de
Charette. L'autre bas-relief représente Mgr Bourget recevant les
plans de la Cathédrale.
À l'arrière du monument, gravé dans la pierre, nous pouvons lire
le testament spirituel de Mgr Bourget : «Mes enfants, gardez
le dépôt sacré des traditions. Souvenez-vous de mes labeurs».
La Cathédrale de Montréal est une reproduction, à échelle
réduite, de la Basilique Saint-Pierre de Rome :
Longueur
Largeur
Hauteur de la coupole
Diamètre de la coupole
Basilique
Saint-Pierre de Rome
Basilique-cathédrale
Marie-Reine-du-Monde
213,36 m (700’)
79,25 m (260’)
152,4 m (500’)
39,6 m (130’)
105,5 m (333’)
45,72 m (150’)
76,8 m (252’)
22,9 m (75’)
Merci à M.-L. Moreau
Archevêché : 2000, rue Sherbrooke Ouest
Montréal QC H3H 1G4 Canada
Tél. : 514-931-7311
Presbytère : 1085, rue de la Cathédrale
Montréal QC H3B 2V4 Canada
Tél. : 514-866-1661
www.cathedralecatholiquedemontreal.org
Juin 2006
Marie-Reine-du-Monde
L’HISTORIQUE DE LA CATHÉDRALE
C'est Monseigneur Ignace Bourget, second évêque de Montréal
(1840-1885), qui a fait ériger la Cathédrale, dite aujourd'hui, la
Basilique-Cathédrale Marie-Reine-du-Monde et SaintJacques-le-Majeur. Le 28 août 1870, Mgr Bourget a posé la première pierre d’angle de la Cathédrale dont les plans avaient été
tracés par Victor Bourgeault. En 1894, la Cathédrale de Montréal
ouvrait finalement ses portes. En 1904, elle devenait église
paroissiale et, en 1919, une basilique-cathédrale.

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