Extension en 2010
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Clinique Médicale Les Sources Avenue des Roses 10, C. Pietruschi 06105 Nice Cedex 2 le magazine d’information de la clinique - Octobre 2009 | N°2 Extension en 2010 © SOBERKA - PHOTOWAY 49e icaac > DOSSIER La certification, Point d’étape > Actualités Antibiothérapie une reconnaissance méritée > Portait Profession ASL Agent des Services Logistiques > Travaux Le court séjour rénové EDITO éditorial par le Dr E.H. Benmansour, directeur général Nous vivons, décidément, une époque complexe où se mélangent crise financière, pré-pandémie grippale, réforme hospitalière, qualité environnementale… C’est donc dans ce contexte riche en événements structurels et conjoncturels que notre Clinique doit évoluer, progresser, se développer pour le plus grand bien de ses malades et des professionnels qui l’animent. Nos préoccupations sont multiples et complémentaires. C’est ainsi que notre Clinique a traversé, avec quelques succès, l’épreuve de la visite de certification dont l’aboutissement formel est prévu pour la fin du mois d’octobre 2009. On peut, d’ores et déjà, penser que nous aurons une certification avec suivi pour le critère relatif aux “Conditions d’administration du médicament au patient garantissant la conformité à la prescription et à la traçabilité de l’acte” et deux recommandations invitant la Clinique à poursuivre sa démarche d’amélioration de la qualité sur les points “Maîtrise des conditions de dispensation des médicaments” et “Prise en charge de la douleur”, critères sur lesquels nous travaillons régulièrement et que nous pensons pouvoir régler avant la fin du 1er trimestre 2010. D’autres projets mobilisent notre énergie et méritent d’être rappelés à l’attention de tous. SOMMAIRE Tout en poursuivant les développements nécessaires de nos activités, Mémoire, Cardio-Gériatrie et Plaies Chroniques, nous travaillons aujourd’hui au lancement de l’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) en partenariat avec l’Institut Régional de Prévention de la Sénescence (IRIPS) et au dépôt d’une demande d’autorisation pour l’ouverture d’un Accueil de Jour pour les personnes atteintes de la Maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés. Je ne saurais trop recommander à tous une grande vigilance et beaucoup de rigueur en matière de prévention et d’hygiène, une solidarité dans la prise en charge de nos malades et, enfin, calme et sérénité en toutes circonstances. C’est à ces conditions que nous pourrons traverser ensemble cette épreuve supplémentaire. Enfin, il nous faudra mettre en œuvre la loi “hôpital, patients, santé et territoires” (loi HPST) qui vise à réorganiser et moderniser le système de santé. Cette réforme a pour but de rénover en profondeur le pilotage des établissements de santé. Elle va engendrer des modifications importantes dans la façon de travailler (nouvelle gouvernance, nouvelles responsabilités médicales et administratives, recomposition de l’offre de soins, coopération sanitaire…). La Clinique n’échappera pas à la règle de la modernisation et à l’application des nouveaux principes de fonctionnement. Analyser, comprendre, anticiper les mutations qui affectent, en particulier, notre champ d’intervention et développer notre stratégie pour mieux nous adapter, voilà nos axes de réflexion et d’action. Ces enjeux auxquels nous sommes confrontés ne peuvent être atteints qu’avec un engagement fort de chacun d’entre nous, une mobilisation de toutes nos compétences, de nos énergies et une adhésion unanime des femmes et des hommes qui font vivre l’Établissement au quotidien. La crise sanitaire annoncée depuis maintenant plusieurs mois et qui semble prendre forme - la pandémie grippale A H1N1 - a fait l’objet d’un travail Les défis à relever sont nombreux. Le succès dépend de nous. Il est à notre portée pour le bien des patients qui nous confient leur santé. 3 | Travaux 12 |Portrait La modernisation en marche 5 |La certification Point d’étape 7 |Qualité et sécurité Le “Paquet Hygiène” 8 |Santé et hygiène de vie Prise en charge nutritionnelle des personnes âgées 10 |Dossier 2 particulièrement lourd qui a mobilisé des médecins, des soignants, des médico-techniques et la Direction, afin de formaliser les procédures et protocoles nécessaires et de construire notre Plan de Continuité de l’Activité (PCA). Logiciel d’antibiothérapie Une reconnaissance méritée Profession, ASL (Agent des Services Logistiques) en bio-nettoyage 14 |Financement Le financement des établissements de santé 15 |Informatique Une priorité, la migration de notre sih 16 |Soins La coordination des soins infirmiers, medico-techniques et de rééducation 19 |Actualité - En bref par le Dr E.H. Benmansour, directeur général Les travaux ont atteint leur rythme de croisière. Prévu initialement pour une durée de trois ans, le programme de rénovation et de modernisation, amorcé depuis 2007, se poursuit de manière globalement satisfaisante, avec des retards limités et des coûts maîtrisés. die d’Alzheimer ou de troubles apparentés, l’amélioration de l’hébergement (création d’un circuit de déambulation, regroupement des lieux de vie et d’activité) et l’amélioration du confort des patients par la création de salles d’activités modulaires. Ce projet a vu, au mois de mai dernier, le Département de Réanimation et Surveillance Continue intégrer son nouvel espace, des locaux entièrement réaménagés au 1er étage du bâtiment A. Un parc de stationnement complétera cette extension avec accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Ce bâtiment est maintenant entièrement achevé et regroupe, pour une meilleure fonctionnalité, l’ensemble des Départements de Court Séjour - Médecine gériatrique A2 et A3, Réanimation et Surveillance Continue - et du secteur ambulatoire (Plateau Technique Clinique incluant l’Hospitalisation de Jour et le Centre Neuro-Psycho-Gériatrique avec sa Consultation Mémoire Labellisée, le Pôle Clinique de CardioGériatrie, les Consultations spécialisées, l’unité d’Endoscopie et l’Imagerie Médicale). TRAVAUX La modernisation en marche À l’horizon 2011, avec une capacité de 96 lits (sous réserve d’autorisation), l’USLD devrait accueillir ses nouveaux résidents et patients. Cette étape franchie, les entreprises se sont mobilisées, depuis le printemps dernier, sur la rénovation de l’unité de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR), au 1er étage du bâtiment B. La réception des travaux est en cours. Ce service doit abriter, dès le début du mois de novembre, l’actuel SSR B2, après le passage de la Commission Communale de Sécurité. Dans la foulée, le chantier se poursuivra par la rénovation de la seconde unité de SSR, au B2, pour une livraison en avril 2010. L’installation de l’actuelle unité SSR B1, abritée provisoirement au B0, sera mise en service au 2e étage. Autre volet de cette modernisation et non des moindres, il sera procédé à la 1ère pelletée de terre pour les opérations d’extension devant renforcer l’Unité de Soins de Longue Durée. Le chantier devrait débuter à l’automne par le décapage de la plateforme. Rappelons que le programme technique détaillé de cette rénovation et restructuration sert de support à la finalisation du projet architectural qui prévoit, outre l’augmentation de la capacité de 11 lits (sous réserve des autorisations nécessaires), une évolution du nombre de chambre particulière (de 22 à 42 dont 13 dans l’extension future), la création de 10 places d’accueil de jour des patients souffrant de la mala- 3 TRAVAUX Concomitamment, des opérations complémentaires ciblées sont également en cours de réalisation : “Actuellement et depuis le 4 mai dernier” intervient M. BOF, Responsable des Services Techniques, “nous sommes en plein travaux de rénovation du parc d’ascenseurs et monte-malades. La réception est prévue fin mars 2010. À cette échéance, 7 ascenseurs seront complètement remplacés et 9 rénovés”. Par ailleurs, les travaux des bureaux accueillant l’IRIPS (Institut Régional d’Information et de Prévention de la Sénescence) sont terminés ainsi que l’aménagement des bureaux du service des admissions, de la GRVQ et des nouveaux locaux du service informatique. Le remplacement des châssis vitrés et des volets roulants (projet de Haute Qualité Environnementale) de l’ensemble des bâtiments est réalisé, à ce jour, à hauteur de 40 %. À la pharmacie, les conditions de travail ont été améliorées et sécurisées par la création d’un local “déchets cartonnage” et la modification de la salle de stérilisation. La cour couverte “dépose-minute des ambulances” - première vision de la Clinique pour les usagers sortant du parking - a été embellie (enlèvement de la gaine métallique, éclairage amélioré, remplacement et peinture du sol…).” Enfin, dans le secteur de la Cuisine, l’exécution de la mise aux normes et de la sécurisation de nos installations de production de froid - notamment le remplacement de la centrale de production frigorifique et la rénovation des chambres froides avec association d’un logiciel de traçabilité des températures pièce par pièce - a débuté fin septembre.” “Ce programme ambitieux dans son ensemble - qui s’inscrit dans le Schéma Directeur des travaux de la Clinique - participe à l’amélioration de la qualité et de la sécurité de nos installations et a pour principal objectif de répondre aux besoins spécifiques des utilisateurs - patients, familles, professionnels de santé et usagers en général -, en offrant, par cette modernisation, un outil adapté plus performant. 4 Sans oublier le maintien et la valorisation de notre patrimoine.” avec Marion LEFEVRE, Responsable Qualité La Clinique s’est engagée, depuis plusieurs années, dans une démarche pérenne d’amélioration par la qualité. Assurer aux personnes accueillies un niveau de qualité et de sécurité dans tous les domaines s’inscrit dans ses orientations prioritaires. Objectifs que sont venus vérifier les experts-visiteurs de la Haute Autorité de Santé (HAS) en février dernier. Comment s’est préparée la certification 2009 ? “En février 2009, l’établissement a reçu les experts visiteurs de la HAS pour la deuxième procédure de certification HAS. Pour préparer cette visite, nous avons dû nous interroger sur nos pratiques au regard des critères qualité du manuel de certification : ceci a été fait en 2008 au travers de “l’auto-évaluation”, étape essentielle de la procédure de certification”. Quelles sont les évolutions notables entre les deux procédures ? “La différence majeure avec la première procédure tient désormais dans l’obligation pour l’établissement d’apporter des réponses sur le niveau de qualité atteint. La deuxième procédure de certification s’attache davantage à la prise en charge médicale du patient, au management, à la gestion des risques, à l’association des usagers et permet d’apprécier la dynamique en matière d’évaluation des pratiques professionnelles. Un nouveau “barème” de certification a ainsi été adopté. Enfin, les modalités de diffusion des résultats de certification ont changé, dans un objectif de meilleure lisibilité des résultats par le grand public”. Quelles ont été les différentes étapes et le calendrier ? • “Mars 2008 : constitution des équipes pluri-professionnelles d’auto-évaluation • Avril 2008 : formation des équipes à la méthodologie et lancement des groupes de travail •M ai à septembre 2008 : auto-évaluation par les groupes • Octobre à novembre 2008 : finalisation des travaux de rédaction, validation par le comité de pilotage • Décembre 2008 : envoi du rapport d’auto-évaluation à la HAS • Décembre 2008 à janvier 2009 : préparation de la visite • Février 2009 : visite de certification par les expertsvisiteurs • Février à avril 2009 : suivi de la visite • Avril 2009 : réception du rapport des experts-visiteurs • Mai 2009 : formulation d’observations au rapport des experts-visiteurs • Juillet 2009 : réception du rapport de certification initial de la HAS • Août 2009 : réponse formulée par la Clinique au rapport de certification • Octobre 2009 : en attente de réception du rapport définitif de certification. Coup de projecteur sur la phase d’auto-évaluation par les groupes “Ce diagnostic doit être conduit de manière objective. Les experts-visiteurs s’appuient, en effet, sur les résultats de l’auto-évaluation pour apprécier le niveau de qualité atteint et la dynamique d’amélioration continue. Les groupes, grâce à leur implication et à une démarche de gestion de projet (feuille de route, plan d’actions…), ont réalisé toutes les étapes de l’auto-évaluation : Prise de connaissance des exigences HAS, collecte des informations et recherche des documents de preuve, analyse des données et proposition d’actions d’amélioration en groupe, rédaction des grilles d’AE. Les équipes ont ensuite pu rencontrer les experts en février pour leur faire part de leur méthodologie et les éclairer sur certains domaines”. CERTIFICATION La certification, point d’étape Quelles sont les conclusions des experts-visiteurs ? “Nous avons reçu, en avril, le rapport des experts-visiteurs qui sert de base à l’élaboration du futur rapport de certification par la HAS. Les experts ont revu à la hausse un grand nombre de critères par rapport à notre auto-évaluation, grâce notamment à la dynamique qualité entre la phase de Paroles “d’auto-évaluateur” Monique GIUSTI, Diététicienne, membre du groupe d’auto-évaluation “prise en charge du patient en médecine” “Au-delà de mon investissement dans mon service, je cherche à m’impliquer dans tout ce qui peut améliorer la qualité de la prise en charge du patient ; je fais partie de différents groupes de travail et j’ai participé à la première accréditation ; je me suis donc tout naturellement impliquée dans l’auto-évaluation. Au-delà de l’intérêt de la réflexion sur nos pratiques, l’autoévaluation m’a permis d’avoir un autre regard sur les services de soins, de mieux connaître le personnel soignant. La démarche est vraiment très intéressante et enrichissante, tout le monde devrait s’y impliquer ! Je suis membre du Comité de Liaison Alimentation Nutrition, du Comité de Lutte contre la Douleur et des Soins Palliatifs et du groupe “respect intimité du patient” ; la méthodologie utilisée dans l’auto-évaluation m’aide pour mes actions dans ces groupes. Si c’était à refaire, je le referai.” 5 CERTIFICATION rédaction de l’auto-évaluation et la visite des experts. De nombreux points positifs ont été soulevés sur l’ensemble des activités de l’établissement. • Ressources transversales : comme par exemple, l’hygiène et la qualité de la restauration ; le dispositif de veille sanitaire ; la prévention du risque incendie… • Prise en charge du patient : • Quelques exemples : l’accueil du patient et l’information claire et adaptée ; la permanence et la continuité des soins ; la prise en charge adaptée pour les problèmes nutritionnels, la maladie thromboembolique, la prévention et le traitement des plaies chroniques et des escarres… Les experts ont confirmé les points à améliorer, restitués lors de la visite, sur lesquels nous travaillons activement, notamment la poursuite de la sécurisation du circuit du médicament par la mise en œuvre du dossier patient informatisé et l’amélioration de la prise en charge de la douleur, particulièrement la traçabilité des actions dans le dossier du patient. 2 actions exemplaires ont été soulignées par les experts-visiteurs : • le programme informatique d’aide à la décision en antibiothérapie • le développement d’un outil informatique de suivi de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque dans le cadre du pôle de cardio-gériatrie. Le rapport de certification confirme-t-il ces constats ? “Le rapport a été reçu fin juillet 2009. En premier lieu, pour ce qui concerne le suivi des décisions de la première procédure d’accréditation de 2004, la HAS a levé 3 recommandations sur 4 : • Initier et évaluer un programme de gestion des risques, • Mettre en place l’évaluation des personnels, • Mettre en place une démarche visant à assurer la pri- L’EPP fait la différence La grande nouveauté de la version 2 de la procédure de certification porte sur l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP). Les données scientifiques, les techniques de diagnostic ou de soins évoluent rapidement et l’on observe une variabilité des pratiques. De leur côté, les usagers expriment un niveau d’exigence plus élevé en terme de sécurité et de qualité. L’EPP contribue à l’amélioration de la qualité des soins car elle favorise l’adaptation des connaissances et permet aux différents intervenants de s’organiser entre eux. Groupes EPP En plus des groupes d’auto-évaluation, 12 groupes de travail ont été constitués pour mener des actions EPP sur différents thèmes. Chaque groupe est piloté par un médecin, référent du projet. La composition de l’équipe est variable ; elle dépend des métiers et services concernés par l’évaluation. Certains groupes sont uniquement composés de professionnels médicaux ; d’autres impliquent des professionnels paramédicaux. 6 se en charge des besoins spécifiques du patient en fin de vie et assurer la formation des professionnels. En ce qui concerne les cotations par chapitre, sur les 239 critères : • 228 critères ont été côtés A et B soit 96 %. • 10 ont été côtés C, soit 4 %. Pour la partie décision, la HAS a prononcé une certification avec rapport de suivi à 9 mois, portant sur les conditions d’administration du médicament au patient garantissant la conformité à la prescription et à la traçabilité de l’acte. Elle a également invité l’établissement à poursuivre sa démarche d’amélioration de la qualité en formulant les deux recommandations suivantes : • prise en charge de la douleur, • maîtrise des conditions de dispensation des médicaments. La Clinique a décidé de contester la décision de suivi et attend la décision finale de la HAS avant la fin du mois d’octobre 2009. La démarche qualité s’est ancrée dans les esprits : elle est intégrée dans notre activité et les professionnels de l’ensemble des secteurs d’activités, sensibilisés à cette procédure, se mobilisent au quotidien. Grâce à leur implication, qu’ils se soient engagés dans l’auto-évaluation ou qu’ils aient permis aux membres des groupes, par leur présence dans les services et leur collaboration active, de réaliser les différentes étapes de l’auto-évaluation (réponse aux enquêtes, mise à disposition de documents…), ou qu’ils s’inscrivent dans la continuité des actions et des pratiques à mettre en œuvre, nous pouvons considérer comme globalement satisfaisants les résultats obtenus. Sans pour autant “baisser la garde” ! L’EPP consiste en : > l’analyse d’une pratique professionnelle > en référence à des recommandations, > selon une méthode validée par la HAS, > comportant la mise en œuvre et le suivi d’actions d’amélioration des pratiques. Quelques exemples de thèmes EPP choisis pour la certification HAS, parmi les 12 projets conduits : > Pertinence des antibiotiques dans le traitement de l’infection urinaire à caractère nosocomial > Pertinence de la détersion dans la prise en charge de la plaie chronique > Risques liés à la transfusion > Iatrogénie médicamenteuse chez le sujet âgé > Prise en charge de l’arrêt cardio-respiratoire du sujet âgé > Risques liés aux AVK > Prise en charge des AVC ischémiques du sujet âgé à la phase aiguë. Une exigence : protéger la santé des consommateurs La réglementation européenne en matière de sécurité sanitaire des denrées alimentaires a considérablement évolué ces dernières années et a renforcé la responsabilité de tous les professionnels de la filière alimentaire. Interview de Madame Annie De Weweire, Responsable des Services Économiques Quelle adaptation a-t-il été nécessaire d’engager à la Clinique pour satisfaire au renforcement de ce dispositif ? “Plusieurs textes réglementaires européens dont ceux spécifiques au “paquet hygiène” ont renforcé l’obligation de résultats déjà présente dans la nouvelle approche européenne et ont amené les professionnels que nous sommes à repenser et à reformuler leurs systèmes de gestion des denrées alimentaires. Ce “Paquet Hygiène” n’est pas une révolution. Son application nous impose de gérer la sécurité alimentaire d’une manière encore plus professionnelle. Notre système HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), nos procédures et nos contrôles sont à regrouper dans un “Plan de Maîtrise Sanitaire” en trois volumes complémentaires : Bonnes Pratiques d’Hygiène, HACCP approfondi, traçabilité et gestion des crises sanitaires. Afin de répondre aux exigences réglementaires du “Paquet Hygiène”, je me suis attachée à mobiliser un groupe de travail composé d’une diététicienne, Mme Yolaine Silvain, en qualité de pilote de projet, et de notre Chef de Cuisine, M. Frédéric Sambuchi, chargé d’élaborer le Plan Maîtrise Sanitaire”. Interviews de Monsieur Frédéric Sambuchi, Chef de cuisine, et Madame Yolaine Silvain, diététicienne qualité et sécurité Le “Paquet Hygiène” Quels sont les objectifs à atteindre et les résultats attendus ? “Les objectifs fixés aux professionnels par la réglementation sont de garantir l’innocuité des produits et de protéger la santé des consommateurs. C’est à nous de déterminer les moyens et outils à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs, pour gérer les alertes sur l’ensemble de la chaîne alimentaire et pour évaluer nos procédures”. “Le Plan de Maîtrise Sanitaire est un document preuve élaboré par l’ensemble du personnel de cuisine et de diététique qui décrit les mesures mises en place par la Clinique pour assurer l’hygiène et la sécurité sanitaire de ses productions face aux dangers biologiques, physiques et chimiques”. “Ce plan a été mis en place en janvier 2009 et constitue la justification que nous distribuons une nourriture saine. C’est le document de référence”. 7 santé et hygiene de vie Prise en charge nutritionnelle des personnes âgées, un véritable enjeu de santé publique Dr Anne-Marie BARISIC, gériatre, cardio et néphro-gériatre, Président du CLAN La dénutrition peut avoir des conséquences importantes en termes de morbimortalité et d’allongement des durées d’hospitalisation, sans oublier l’impact sur la qualité de vie de la personne âgée. Aujourd’hui, près de 70 % des patients accueillis à l’hôpital sont dénutris ou à risque de l’être. Quelles actions pour combattre ce fléau ? “L’un des axes de notre projet médical vise à optimiser la prise en charge nutritionnelle des malades hospitalisés, pilotée par le Comité de Liaison en Alimentation et Nutrition (CLAN). Nos objectifs consistent à réaliser un bilan de l’existant, à évaluer les pratiques professionnelles (dans le cadre de l’EPP - Évaluation des Pratiques Professionnelles) dans le domaine de l’alimentation et de la nutrition, à proposer des programmes d’actions en matière d’alimentation et de nutrition, à s’assurer de la coordination et de la cohérence des actions menées, à définir le contenu des formations des professionnels impliqués, à évaluer annuellement les actions entreprises et les résultats obtenus.” Quelles sont les actions mises en œuvre ? • “une Commission Alimentation et Nutrition a été créée au sein de l’établissement en janvier 2005. Elle était composée d’un médecin, de deux diététiciennes et du responsable des services économiques. • Depuis cette date, des réunions de travail ont permis de définir les missions et objectifs à atteindre : politique de prise en charge nutritionnelle et de dépistage de la dénutrition, évaluation de la qualité des repas au chevet du patient, des ingestats et des apports extérieurs, évaluation du jeûne de la nuit, des goûters et des apports qualitatifs en vitamines et oligo-éléments, mise en place d’une politique de formation du personnel, enquête de satisfaction annuelle à réaliser, création d’un livret comportant les informations nutritionnelles de base. • En novembre 2006, la Commission a créé et mis en application une fiche d’évaluation nutritionnelle pour le dépistage de la dénutrition chez le patient âgé hospitalisé, dans les services de Médecine, d’Hospitalisation de Jour, de SSR et d’USLD. • En 2007, les personnels médicaux et paramédicaux ont pu bénéficier d’une formation réalisée par l’orthophoniste de l’établissement sur les postures de sécurité en cas de fausses routes chez les patients hospitalisés. Ce cycle de formation est maintenant programmé annuellement. 8 Quels sont vos projets ? “Sur le plan organisationnel, depuis mars 2009, la Commission Alimentation et Nutrition a laissé place au CLAN, Comité de Liaison en Alimentation et Nutrition, conformément à la réglementation en vigueur. Sa composition et ses missions ont été légitimées lors de la dernière Commission Médicale d’Établissement. Sur le plan opérationnel, le CLAN met en œuvre les axes de progrès définis dans son plan d’actions (formation interne sur la conduite à tenir face à un patient dysphagique, commande de matériel adapté, réflexion sur une fiche de liaison orthophoniste-diététicienne pour le suivi des patients à alimentation mixte…). De manière plus générale, les membres du CLAN doivent exercer leur rôle d’expert, de conseil et de relais entre les utilisateurs et les unités. L’UTN, qui existe dans la plupart des CLAN, s’apparente à une équipe mobile interne à même d’intervenir dans toutes les unités de l’établissement. À plus long terme (avant 2013), nous envisageons la création d’une Unité Transversale de Nutrition (UTN) dans l’établissement. La politique nutritionnelle de l’Établissement doit être considérée comme l’un de nos chantiers prioritaires.” “Pour conclure, nous devons nous attacher à faire vivre cette Commission, à faire reconnaître nos travaux et nos préconisations à la multitude de professionnels qui, dans un établissement de santé, interviennent dans le processus de la restauration, et à inscrire ainsi nos actions dans la durée.” Composition du CLAN > le Directeur Général ou son représentant > le Président > 1 Médecin responsable du SSR > le Médecin responsable de l’USLD > le Président du CLIN > le Pharmacien > le Responsable des Services Économiques > la Coordonnatrice des Soins > le Chef de cuisine > 1 Diététicienne > 1 IDE > 1orthophoniste > 1 Représentant des Usagers santé et hygiene de vie • La Clinique a fait l’acquisition de nouveaux équipements : chariots de repas motorisés. • Le questionnaire de satisfaction rempli par les patients en fin d’hospitalisation a été complété par l’ajout d’un paragraphe relatif à la restauration durant le séjour hospitalier.” 9 DOSSIER Logiciel d’antibiothérapie 49e icaac - San Francisco 2009 Une reconnaissance méritée Docteurs J.J. Williams CHATELIER et Christophe OBEZ Présentation de notre logiciel d’aide à la décision pour la prescription des antibiotiques à la 49e Conférence Inter science sur les Agents Antimicrobiens et la Chimiothérapie - ICAAC. “Après 10 ans d’observation, il apparaît très probable que notre logiciel d’aide à la décision peut modifier la prescription des antibiotiques” indiquent les Docteurs Chatelier et Obez. la Clinique LES SOURCES, en collaboration et sous l’expertise du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier Universitaire de Nice et notamment du Dr V. Mondain. “Sur une durée de 10 ans, entre 1999 et 2008, en comparant de façon qualitative et quantitative la prescription des antibiotiques, avant et depuis l’utilisation du logiciel par les médecins, on constate objectivement une diminution effective de leur consommation (environ 20 % et notamment celle des antibiotiques à large spectre indiqués dans les infections les plus graves (bactéries multirésistantes). En outre, la mise à disposition d’une nouvelle version du logiciel impacte, dans les mois qui suivent et dans le bon sens, cette consommation. Ce logiciel permet donc une amélioration de la qualité de l’antibiothérapie prescrite, conformément aux recommandations, ainsi que des économies en rapport avec une diminution du volume global grâce au respect des durées de prescription et grâce aux limitations du recours aux associations d’antibiotiques ou aux molécules à large spectre.” Les résultats ont été présentés en septembre dernier à la 49e Conférence de l’ICAAC à San Francisco, lors de la session consacrée aux “New Antimicrobial Agents and Approaches to Monitoring Their Use”. Ces travaux ont été réalisés par les médecins, pharmaciens et bactériologistes, de Quels sont les objectifs d’un tel programme informatique ? “Ils sont triples” précise le Dr Chatelier : • efficacité et innocuité de la prescription pour le patient, • opportunité et adaptation du traitement en fonction des critères cliniques, para-cliniques et bactériens pour le médecin, • pour la collectivité, économies à court terme (efficacité de la prescription) et à moyen terme (prolongation des effets des antibiotiques).” Pourquoi l’informatique peut-elle aider à améliorer les thérapeutiques anti-infectieuses ? “Parce que la cible de ces traitements est en constante mutation et que ces mutations sont favorisées par des prescriptions inadaptées ou inopportunes” indique le Dr OBEZ : “les conséquences et la complexité de “cette guerre ouverte” justifient de mettre les médecins prescripteurs devant leur responsabilité et, le cas échéant, de les assister dans leurs choix thérapeutiques. En décloisonnant les différentes spécialités en cause (infectiologie, bactériologie, pharmacovigilance), l’outil informatique permet de diffuser de façon conviviale et synthétique, l’ensemble des paramètres décisionnels en cause”. 10 Le 9 avril dernier, a eu lieu à la Clinique une importante réunion de Formation Médicale Continue organisée par notre établissement en association avec l’IGAM (Institut Gérontologique des Alpes-Maritimes) et ayant pour thème “le risque infectieux en gériatrie”. Elle a rassemblé près d’une centaine de professionnels de la santé, en majorité des médecins tant du milieu hospitalier (CHU, Hôpital de Monaco, Hôpital de Grasse…) que du milieu libéral (gériatres, médecins coordinateurs de maisons de retraite et d’EHPAD). Les Drs Chatelier et Obez ont présenté la 3e version du logiciel, en rappelant que les recommandations de bonnes pratiques en antibiothérapie étaient mises à la disposition des médecins prescripteurs de la Clinique sous cette forme depuis l’an 2000. Cet outil informatique reprend, dans le détail, les dernières recommandations des Sociétés Savantes et des institutions, en particulier celles de l’AFSSAPS ; ces recommandations sont spécifiquement adaptées à la population de patients âgés pris en charge à la Clinique LES SOURCES. En effet, près des 2/3 des patients hospitalisés en court séjour justifient d’un traitement anti-infectieux. Qu’il s’agisse d’une infection urinaire ou pulmonaire, le médecin choisit à l’écran la symptomatologie clinique et les éléments para-cliniques (biologie, radiologie, bactériologie) correspondant à son patient afin de confirmer précisément le diagnostic. À partir de cette saisie sur l’écran, le logiciel suggère un ou plusieurs traitements antibiotiques compatibles pour la situation clinique donnée ; lorsque la bactérie responsable est isolée, ce traitement pourra être réadapté. Parmi les éléments cliniques pris en compte, les spécificités du terrain gériatrique (fonction rénale, état nutritionnel, autonomie, poly-pathologies associées, immunodépression…) interviennent dans le choix du traitement antibiotique suggéré. Le logiciel permet également d’obtenir des informations pertinentes et détaillés concernant tous les antibiotiques prescrits à la Clinique avec adaptation automatisée de la posologie à la fonction rénale. La prescription des molécules antibiotiques à usage hospitalier impliquées notamment dans les infections nosocomiales sévères, est soumise à un contrôle particulier par la pharmacie ; cette prescription nécessite par le médecin la saisie d’informations spécifiques au patient et à l’infection traitée. DOSSIER Les apports du logiciel qui permettent d’améliorer le traitement antibiotique En outre, des informations concernant l’évolution des sensibilités aux antibiotiques des bactéries, notamment responsables d’infection urinaire sont également accessibles dans le logiciel, afin de permettre au médecin d’affiner son choix thérapeutique en fonction de l’écologie bactérienne propre à l’établissement. À l’issue de cette soirée qui s’est révélée un franc succès, la grande majorité des médecins présents a souhaité recevoir un exemplaire de ce logiciel pour en faire bénéficier leurs propres patients. Renseignements : Dr Christophe OBEZ 04 92 15 40 71 Après 8 ans d’utilisation au sein de la Clinique, cet outil est maintenant diffusé à d’autres établissements : service de gérontologie du CHU de Nice, service moyen séjour et long séjour gériatriques du département, et cabinets de médecins généralistes. Un travail de longue haleine reconnu par le monde médical. (cf. article sur la Certification “actions exemplaires”). 11 PORTRAIT Françoise BREMA, Danielle FARAUT et Bernadette BANAUDO Profession, ASL (Agent des Services Logistiques) en bionettoyage Les Agents des Services Logistiques en bio-nettoyage jouent un rôle important au sein des services du fait de la multiplicité des activités qu’ils réalisent au quotidien. De plus, chaque unité de soins présente des spécificités liées aux pathologies des patients. Ces agents veillent au bien-être et au confort des patients. Leur travail spécifique en hygiène est la base de la pyramide que constitue la prise en charge globale du patient. Les Agent des Services Logistiques sont au carrefour de toutes les organisations et de toutes les demandes des services. Interviews : notre métier Françoise BREMA, ASL fixe en Réanimation “Je viens travailler avec plaisir : il est agréable d’effectuer le bio-nettoyage dans un service neuf. De plus, je suis bien intégrée dans l’équipe soignante. Pour moi, il est important de travailler en équipe et cela passe par une collaboration avec l’équipe de soins. La spécificité de mon poste, c’est qu’à la différence des autres ASL, je suis peu en contact avec les patients, ces derniers se trouvant dans état de soins aigus, ainsi qu’avec les familles du fait des horaires de visite restreints. Cependant, il est important, pour moi, d’être joviale et avenante avec les patients et les familles ainsi qu’avec l’ensemble des professionnels. Je travaille à la Clinique depuis 18 ans et je pense que c’est une chance de travailler dans un établissement comme celui-là. Je travaille dans de bonnes conditions : l’environnement de la Clinique est très agréable : cadre de vie, stationnement…, le matériel est adapté, notre responsable est à l’écoute de nos besoins et fait en sorte de répondre au mieux à nos demandes.” Danielle FARAUT et Bernadette BANAUDO, ASL fixes en USLD (Soins de Longue Durée) au C1 “Nous avons un très bon relationnel avec les patients ; l’ambiance au long séjour est familiale. Nous connaissons les habitudes de chaque résident. Nous participons à l’aide au repas et aux repas à thème avec beaucoup de succès car nous connaissons bien les goûts et les habitudes alimentaires des malades. De plus, nous sommes souvent l’intermédiaire entre les patients et l’équipe soignante. 12 PORTRAIT Les activités d’une ASL Assurer la propreté du service Appliquer les procédures de bio-nettoyage Collecter les déchets : 2 à 3 passages par jour Travailler en équipe S’adapter à l’organisation des soins des services Participer au bien-être du patient Participer à la distribution des trois repas quotidiens et à l’aide au repas Participer au confort physique des malades en desservant les plateaux Participer à l’animation des services de l’Unité de Soins de Longue Durée Mais aussi… assurer la gestion des commandes de produits d’entretien et produits alimentaires pour le petit-déjeuner, suivre les élèves stagiaires (BEP sanitaire et social, auxiliaire de vie…), participer aux tests de matériel et de produits ménagers avant le passage de commande… Nous communiquons par le toucher avec les patients ne pouvant pas s’exprimer. Avec les familles, nous sommes plus en retrait”. Ainsi, au-delà des activités à réaliser, les qualités requises pour ce métier sont : • Une bonne présentation, • L’esprit d’équipe, • L’autonomie, • La rigueur dans le respect des consignes. “Il est important de reconnaître le travail et le positionnement des ASL au sein des équipes, et cela passe, en premier lieu, par une meilleure connaissance et un respect du travail et des contraintes de chacun” souligne Yolaine SILVAIN, Responsable de l’Hygiène des locaux. Un métier, une équipe, des agents ASL, pour un effectif total de 23 agents 18 ASL fixes du lundi au vendredi : > Réanimation-Surveillance Continue, Soins de Suite et USLD 2 ASL par unité la 1ère de 7h à 12h30 la 2e de 9h45 à 18h15 >M édecine A2 et A3 3 ASL par unité la 3e de 9h30 à 13h/13h30 à 17h30 > L e week-end, présence d’une ASL dans chaque service de 7h à 15h30 et présence de 2 ASL “tournantes”, en cas d’absence éventuelles d’ASL, ou doublage en Médecine le samedi et Soins de Suite le dimanche. 5 ASL “tournantes” Remplacement des repos des ASL fixes, des absences imprévues, doublage des ASL pour effectuer les travaux de fond 13 Financement Le financement des établissements de santé Valérie FRANCO, Responsable des Finances et du Contrôle de Gestion La réforme du mode de financement des Établissements de santé, mise en œuvre depuis le 1er janvier 2004, a profondément modifié la gestion budgétaire et financière des hôpitaux et des cliniques Participant au Service Public Hospitalier, dont fait partie la Clinique Les Sources. Cette réforme s’inscrit dans le processus de modernisation du système de santé français initié par le Ministère de la Santé depuis 2003, dans le cadre du plan Hôpital 2007. Depuis 1983, ces établissements recevaient chaque année une enveloppe budgétaire globale fondée sur une autorisation limitative des dépenses. Cette dotation globale n’était initialement pas liée à l’activité réalisée par l’établissement. En 2004, la réforme dite T2A (Tarification à l’Activité) est entrée en vigueur, dans un premier temps, pour le secteur MCO (Médecine, Chirurgie, Obstétrique). Ce mode de financement bouleverse totalement la gestion des établissements dans la mesure où les recettes perçues dépendent désormais de l’activité réalisée. Les établissements sont donc poussés à améliorer leur productivité afin de générer les recettes nécessaires à leur fonctionnement. Les objectifs de la réforme sont multiples : • Inciter les établissements à optimiser l’utilisation de leurs ressources en responsabilisant les acteurs, • Une plus grande médicalisation du financement, • Une convergence du financement entre le secteur privé et le secteur public d’ici 2012, • Une équité de traitement entre les établissements ; c’est pourquoi des tarifs nationaux, qui s’appliquent à tous les établissements, ont été mis en place. La prise en compte de l’activité dans le calcul des recettes s’est faite progressivement : en 2004 seulement 10 % des recettes étaient liées à l’activité pour parvenir finalement à 100 % en 2008. La mise en place de la tarification à l’activité s’est accompagnée d’une réforme du régime budgétaire et comptable afin de permettre la nécessaire souplesse de gestion requise par un système dans lequel les recettes ne seront plus garanties mais dé- 14 pendront de l’activité médicale effectuée. Un nouveau cadre budgétaire a été mis en place qui s’impose aux établissements. Nous sommes désormais tenus de présenter chaque année à l’ARH (Agence Régionale d’Hospitalisation) un compte de résultat prévisionnel établi à partir de recettes prévues, un tableau de financement et un plan global de financement pluriannuel sur 5 ans. Cet outil appelé communément EPRD (État Prévisionnel de Recettes et de Dépenses) est “l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses des organismes publics”. Alors que le budget global se construisait à partir d’une progression de dépenses encadrées déterminées par les autorités de tutelle, l’EPRD s’articule autour de prévisions de recettes dont est responsable l’établissement. Les dépenses de l’établissement étant déterminées en fonction des recettes prévues. Ce nouveau cadre permet également de réconcilier les visions de l’exploitation et d’investissement, en faisant apparaître la capacité d’autofinancement générée par l’établissement et en présentant dans le tableau de financement la façon dont l’établissement financera ses investissements en respectant l’équilibre financier. Chaque quadrimestre, l’établissement doit envoyer à la tutelle un point d’étape appelé “suivi quadrimestriel” : sorte d’EPRD synthétique qui permet d’appréhender la situation financière de l’établissement et de prendre les éventuelles mesures correctrices nécessaires. Cette réforme a été lourde à mettre en place mais la Clinique dispose désormais d’outils de suivi qui lui permettent une gestion réactive. René GHIBAUDO, Directeur Adjoint Cyril de BALANDRAS, Responsable du Système d’Information Hospitalier Des contraintes techniques ont entraîné des retards successifs dans la mise en œuvre de la migration tant attendue de notre système d’information par Siemens Health Service. Aujourd’hui, la première brique de l’édifice CLINICOM, à savoir le module GAM qui assure la gestion administrative des malades, est posée. La Clinique vient de s’engager dans un processus d’évolution décisif pour les 15 prochaines années. Dès 2004, la Clinique Les Sources qui souhaitait moderniser son système d’information, a signé un contrat de prestations de services informatiques et de licence relatif à la migration du progiciel SANTE 400 vers une évolution plus performante, SANTE.COM. La mise en œuvre de la migration n’a pas été réalisée dans les délais prévus en raison de retards successifs en 2005 et 2006, puis de l’abandon par Siemens Health Service (SHS) en 2007 des modules de gestion des patients de SANTE.COM remplacé par CLINICOM. En juin 2008, la Clinique a signé un avenant de migration vers le progiciel CLINICOM, pour une bascule étalée sur le dernier trimestre 2008. De nouveaux retards, totalement imputables à notre prestataire SHS, ont conduit à reporter par 2 fois la bascule opérationnelle, en janvier, puis en mai-juin 2009. Cette dernière opération a également été suspendue par SHS qui a invoqué un environnement d’accueil non conforme ainsi qu’une difficulté à assurer le support d’une telle opération en cette période de l’année. La Clinique a donc été confrontée à un nouveau planning de déploiement fixé à décembre 2009. La conduite du changement introduite par la prise en main du nouvel environnement informatique par les professionnels de santé a abouti à la constitution d’un projet décliné en étapes progressives : • Migration du module de gestion administrative du dossier patient • Installation d’un environnement du dossier patient paramétré par les référents des différents métiers concernés afin de s’ouvrir sur une période de “training” destinée à appréhender l’outil et les méthodologies de traitement qui s’y attachent, • Basculement en phase post-training des environnements DOPACOM et Bureau du Pharmacien en mode opérationnel. C. De Balandras R. Prunet La réalisation de l’ensemble des composantes du projet a été fixée au 31 décembre 2009 pour l’ensemble des applications contractuellement engagées. informatique Une priorité, la migration de notre sih Aujourd’hui, le paramétrage de la partie du module de gestion administrative du dossier patient est terminé et a permis, fin septembre, une migration opérationnelle. En regard de la complexité de ce dossier, et malgré la subsistance de quelques contraintes techniques concernant notamment les interfaces, on peut considérer que la “bascule” s’est déroulée dans des conditions plutôt satisfaisantes. Le paramétrage de l’environnement du dossier patient (prescriptions médicales, de soins, environnement documentaire et bureautique) est achevé. Le chargement du livret pharmaceutique de référence a été engagé. La bascule en mode opérationnel est en cours de planification. “La Direction demeure extrêmement vigilante sur l’évolution de ce projet et reste dans l’attente de véritables garanties sur la volonté du prestataire à respecter les délais” précise M. GHIBAUDO, Directeur Adjoint. “C’est une première étape franchie - grâce, il faut bien le souligner, à la mobilisation et à l’engagement de nombreux professionnels - qui commence à effacer 5 longues années d’attente. Nous poursuivrons nos efforts dans la perspective d’un système d’information hospitalier sécurisé et performant.” “De la réussite de ce projet”, conclut Cyril de BALANDRAS, Responsable du SIH, “découlera l’évolution du système d’information pour les 15 prochaines années.” 15 Soins La coordination des soins infirmiers, medico-techniques et de rééducation : des métiers, des femmes et des hommes au service des patients rencontre avec Annie CARON, Coordinatrice des Soins Une palette de métiers, plus de 180 acteurs de santé au service de nos patients, des objectifs partagés - protéger, maintenir, restaurer, promouvoir la santé et l’autonomie des personnes accueillies : noblesse de la mission hospitalière. À la Clinique LES SOURCES, la Coordination des Soins regroupe l’ensemble des personnels paramédicaux et médico-techniques, soit plus de 180 acteurs de santé. Ils interviennent sur l’ensemble des services de soins de court, moyen ou long séjours. Ils sont psychologues, orthophoniste, podologue ou brancardiers. En soutien à ces personnels permanents, plus de 25 infirmiers et 30 aides soignants interviennent régulièrement pour effectuer des remplacements dans l’établissement. Ils travaillent en rééducation : ils exercent sur le plateau technique de rééducation et en balnéothérapie. Ils interviennent aussi dans les services de soins de court, moyen ou long séjours. Ils sont kinésithérapeutes. Sous la responsabilité d’une Coordinatrice, tous ces soignants œuvrent au quotidien à la promotion de la santé. Au sein de leur service : un travail de terrain Les soignants travaillent en collaboration étroite avec les médecins et les autres acteurs de santé comme les agents des services logistiques, les aides hôtelières et les diététiciennes. Ils participent directement ou indirectement à la prise en charge des patients. Ils travaillent au quotidien dans un service de soins de court, moyen ou long séjours. Ils sont responsables infirmiers, infirmiers ou aides soignants. 16 Ils travaillent exclusivement dans un service médicotechnique : consultations, radiologie ou pharmacie. Ils sont manipulateurs en électroradiologie, préparateurs ou agent de pharmacie, infirmiers, aide soignant ou responsable infirmier. Au sein de fonctions transversales : un engagement fort Les soignants participent au développement de l’expertise soignante afin d’améliorer la qualité et la sécurité des soins. Ils travaillent en collaboration étroite avec les autres acteurs de santé de l’établissement : Quelle est votre mission ? “Pour conduire, soutenir et accompagner les personnels dans toutes leurs activités, la Coordinatrice des Soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, assure au quotidien, en lien avec le Directeur Général et le responsable du personnel, ses missions de gestion des personnels et des soins, en synergie avec tous les responsables infirmiers et le kinésithérapeute référent. Elle est aidée, plus particulièrement dans la gestion centralisée des personnels et remplacements, par une assistante pour le service de jour et un responsable infirmier pour le service de nuit.” Au sein d’un établissement hospitalier, les équipes se mobilisent autour d’objectifs génériques. Quels sont-ils ? “L’ensemble de ces personnels ont un objectif commun, partagé par tous les acteurs de santé de l’établissement : protéger, maintenir, restaurer, promouvoir la santé et l’autonomie des personnes accueillies. • C’est parfois guérir, rétablir la santé, plus souvent maintenir la meilleure santé possible ; par contre, c’est toujours s’occuper du bien être et de la satisfaction de la personne hospitalisée et de son entourage. • C’est analyser la multitude des problèmes posés et rechercher les ressources de la personne, de ses aidants, de l’ensemble des acteurs de soins : médicaux, paramédicaux ou médico-sociaux. • C’est observer, s’interroger, analyser les situations en équipe, réajuster ses actions en fonction d’une évolution, accepter les doutes, l’impuissance et la mort. • C’est faire le mieux possible avec l’ensemble des informations et des différents acteurs pour obtenir le meilleur résultat possible. • C’est réaliser des soins techniques et relationnels, mais c’est surtout redonner confiance à la personne âgée, pour qu’elle puisse faire des choix pour son projet de vie. L e respect des différences est l’un des piliers du soin : aider sans juger, admettre et comprendre, tolérer, parfois favoriser même l’expression des sentiments”. Soins Parole de pro Annie CARON, Coordinatrice des Soins Missions Gestion des Risques, Vigilances et Qualité La Coordinatrice des Soins et/ou des responsables infirmiers sont membres des instances suivantes : • Commission Gestion des Risques, des Vigilances et de la Qualité • Commission de Relations avec les Usagers et de la Qualité de la prise en charge (CRUQ) • Comité de pilotage de la certification HAS. Pour chaque vigilance, les responsables infirmiers accompagnent et soutiennent le médecin vigilant et participent à la formation des personnels sur le terrain : • Prévention et lutte contre les infections nosocomiales et toxicovigilance au sein de l’Équipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière, Des métiers, des agents • Coordinatrice des soins.......................................... 1 • Assistante coordinatrice des soins......................... 1 • Responsables infirmiers .......................................... 7 • Infirmiers.....................................................plus de 65 • Aides soignants.........................................plus de 90 • Kinésithérapeutes...................... 10 dont 2 référents • Psychologues........................................................... 3 • Orthophoniste.......................................................... 1 • Manipulateurs en électroradiologie..................... 2 • Brancardiers............................................................. 6 • Podologue................................................................ 1 • Préparateurs et agent de pharmacie.................. 4 • Ergothérapeute.............. en cours de recrutement 17 Soins • Matériovigilance et Réactovigilance, • Sécurité Transfusionnelle et Hémovigilance, • Pharmacovigilance et Pharmacodépendance au sein de la Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles. Accompagnement du projet médical Lorsque le Projet d’Établissement est validé par les autorités extérieures, les soignants collaborent étroitement avec les médecins pour mettre en œuvre les nouvelles activités médicales qui nécessitent une prise en charge paramédicale spécifique et adaptée. Projets institutionnels et axes de travail de la Coordination des Soins Les soignants participent activement au développement de l’analyse soignante au sein de groupes institutionnels ou en qualité de membres de groupes projets spécifiques. Pour n’en citer que quelques-uns : • Comité de Liaison Alimentation Nutrition • Comité de Lutte contre la Douleur et de Prise en charge des Soins Palliatifs • Groupe Bientraitance • Groupe Contention (prescription et surveillance, recherche d’alternatives…) • Groupe Dossier de Soins Informatisé • Groupe Transmissions Ciblées… Référents paramédicaux Afin de favoriser l’excellence et le développement de l’expertise paramédicale, des référents formés et compétents assurent des missions transversales : • au sein des services de soins : référents pour l’accueil des stagiaires, référents dans le cadre de l’intégration d’un nouveau personnel embauché et référents soins dans des domaines spécifiques liés aux activités particulières des services dans lesquels ils exercent… • au sein de l’institution : référents “éducation thérapeutique” des patients et de leur entourage, référents soins (référent pansement…). “Nos soignants sont guidés par des valeurs institutionnelles fortes : Soigner en Gériatrie. Un défi à relever au quotidien. Une mission dont ils peuvent être fiers.” La Clinique recrute des infirmiers > Travailler au sein d’une équipe pluridisciplinaire > Participer au projet de soins infirmiers, médico-technique et de rééducation > Réaliser des soins techniques et variés > Changer de poste de travail au sein des secteurs d’activité : politique active de mobilité interne lors de la libération de postes > Maintenir et développer ses compétences : référents et formation interne, politique de professionnalisation, lien avec les IFSI et facultés, échanges avec d’autres établissements… Salaire • Salaire : convention FEHAP • Ancienneté : 1 %, en plus du salaire de base, par année d’ancienneté •P rimes week-ends •P rime décentralisée de 5 % Planning • service de jour ou service de nuit • cycle fixe prédéfini Avantages complémentaires • Mutuelle • Self • Parking gratuit • Comité d’Entreprise INFIRMIERS, AIDES SOIGNANTS Acte de candidature par courrier, par mail, par téléphone ou en vous présentant à l’Accueil de la Clinique (bâtiment A) CONTACT Coordination des Soins Annie CARON 04 92 15 40 05 [email protected] 18 > Conférences • Le 31 mars 2009, Conférence Grand Public et Soirée médicale “Les biothérapies” L’apparition des médicaments anti-TNFalfa dans l’arsenal thérapeutique de certaines maladies inflammatoires rhumatologiques (la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante ou le rhumatisme psoriasique), digestives (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) et cutanées (psoriasis généralisé). • Le 9 avril 2009, Soirée médicale organisée en partenariat avec l’Institut de Gérontologie des Alpes-Maritimes (IGAM) “Gestion du risque infectieux et de l’antibiothérapie en gériatrie, du fait de l’émergence de nouvelles résistances bactériennes, et du bon usage des antibiotiques chez le sujet âgé, à propos du logiciel d’aide à l’antibiothérapie développé par les médecins de l’établissement”. • Cycle de conférences IRIPS 2009 Le 14 mai 2009, “Comment vivre avec l’arthrose ?” Le 18 juin 2009, “Les troubles du sommeil” Le 10 septembre 2009, “Repérer les premiers signes de la maladie d’Alzheimer” Le 15 octobre 2009, “Les aides sociales pour les seniors” Le 19 novembre 2009, “Les retraités et la conduite automobile”. • La Journée de l’Audition, en partenariat avec l’IRIPS, a été reconduite en 2009, le 12 mars. REUNICA, l’IRIPS et la Clinique LES SOURCES se sont à nouveau associés cette année pour organiser sur le site de la Clinique leur participation à la campagne nationale de prévention. Cette journée était ouverte aux ressortissants de cette institution sur invitation mais aussi à l’ensemble des usagers de l’Établissement qui ont pu rencontrer le médecin et la psychologue de l’IRIPS, ainsi que deux audioprothésistes pour une consultation gratuite de dépistage. Succès équivalent. • L’Assemblée Régionale FEHAP Provence-AlpesCôte d’Azur-Corse (Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne, privés non lucratifs) s’est tenue le 1er avril 2009 à la Clinique, en présence de M. Yves-Jean Dupuis, Directeur Général de la FEHAP. Les travaux ont porté sur l’actualité hospitalière : Perspectives des secteurs sanitaire, social et médico-social, Convention Collective, politique générale (5e risque, loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires…), projet stratégique régional. ACTUALITE >>> En bref > Lieu de communication et d’échanges • La Journée Mondiale “Hygiène des mains” le 5 mai 2009 La Clinique s’est inscrite, depuis 2008, dans cette démarche et est répertoriée en tant que telle sur le site de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). 19 ACTUALITE L’Équipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière a procédé à l’information et à la sensibilisation des personnels et des usagers, à l’aide d’outils pédagogiques visant à harmoniser les pratiques. • F orums d’information les 22 et 24 juin 2009 Présentation animée par le Comité de Lutte contre la Douleur et de prise en charge des Soins Palliatifs et “Les Sources” aux professionnels de la Clinique sur le thème “Prise en charge de la douleur chez le sujet âgé”. • Rencontres les 9 et 30 octobre 2009 et 13 novembre 2009 avec le Département d’Évaluation et Traitement de la Douleur - Médecine Palliative Pôle Neurosciences Cliniques - Dr M. LANTERI - MINET (CHU de Nice) Sur le thème “Prise en charge du patient douloureux” (bases physiopathologiques de la douleur, culture de la prise en charge du patient douloureux, aspect pluridisciplinaire et pluri-professionnel de cette prise en charge, aspects législatifs et réglementaires…). > Rencontres intergénérationnelles Des rencontres intergénérationnelles sont régulièrement organisées sur notre site par nos animatrices notamment pour les résidents de l’Unité de Soins de Longue Durée, en lien avec le Centre des Jeunes de FALICON. La dernière a eu lieu dans le cadre de “La semaine Bleue” (semaine nationale des retraités et des personnes âgées - du 19 au 25 octobre 2009) : “Pour vivre ensemble nos âges et nos cultures, restons connectés !”, une expérience “Techniques de communication”, ludique et conviviale “Connexion”, au travers de la console de jeux Wii. > Publications médicales • Parution d’un article dans la revue “Soins gérontologiques” (SOINS gérontologie - n° 79 septembre/octobre 2009) Thème : “Coronaropathie du sujet âgé, place des thérapeutiques interventionnelles de revascularisation” Les auteurs : -É douard Lammens, cardiologue, service de cardiologie, CH de Cannes (06) - Jean-Pierre Sebih, infirmier, service de cardiologie, CH de Cannes (06) -A nne-Laure Couderc, Rabia Boulahssass, Pierre Pras, Patrice Brocker, pôle de gérontologie CHU de Nice (06), membres de l’Institut gérontologique des Alpes-Maritimes (Igam) - J ean-Pierre Camous, service de cardiologie, CHU de Nice (06) - J acques Ribière, service de gériatrie, CH de Grasse (06), membre Igam -W illiams Chatelier, service de gériatrie, Clinique Les Sources, Nice (06), membre Igam Thierry Tibi, service de cardiologie, CH de Cannes (06) - Olivier Guérin, pôle de gérontologie, CHU de Nice (06), président de l’Igam. >>> Flash Info Pandémie grippale Plan de Continuité d’Activité (PCA) En période pandémique, la Clinique peut être confrontée à un taux d’absentéisme important. Pour faire face à cette situation, en application de la circulaire DGT 2009/16 du 3 juillet 2009, un Plan de Continuité d’Activité (PCA) a été élaboré par les professionnels. L’objectif d’un Plan de Continuité est d’organiser le fonctionnement en situation de repli ou mode dégradé afin de préserver les activités essentielles, devant être assurées en toutes circonstances, par l’établissement. Le Plan de Continuité doit permettre la hiérarchisation des missions et est ainsi constitué du PCA de chaque secteur d’activité concerné. Le PCA 20 prévoit également le principe de déprogrammation, qui sera appliqué en fonction du taux d’absentéisme, des demandes de mise à disposition des lits et des perspectives d’admission des malades. Le PCA précise également les mesures de protection des personnes et les dispositions relatives au contrôle des présences et des personnels présentant ou ayant présenté des symptômes grippaux. Chaque responsable devra fournir toutes les informations utiles au personnel relatives au Plan de Continuité et s’assurer que les mesures de protection sont appliquées. Adresse : Avenue des Roses - 06105 NICE CEDEX - Tél. 04 92 15 40 00 - Fax : 04 92 15 40 11 - E-mail : [email protected] Directeur de publication : Dr El Hadi BENMANSOUR, Directeur Général - Responsable de la rédaction : Christiane AUBERT Comité de rédaction : Dr El Hadi BENMANSOUR, Christiane AUBERT, Annie DE WEWEIRE, Patricia GELIN, Christophe OBEZ Crédits photos : Clinique LES SOURCES - NEXUS COMMUNICATION - Création graphique : NEXUS COMMUNICATION - Impression : FAC COPY Ont collaboré à ce numéro : Mmes, Mrs, Drs : AUBERT, BANAUDO, BARISIC, BENMANSOUR, BOF, BREMA, CARON, CHATELIER, DE BALANDRAS, DE WEWEIRE, FARAUT, FRANCO, GHIBAUDO, GIUSTI, LEFEVRE, OBEZ, SAMBUCHI